Salut Ligeh ça fait plus de 10 ans déjà depuis notre dernière rencontre, le temps a passé si vite – quoi de neuf ?
Yo Dany, ça va ? Ouais je te jure, ça passe trop vite !! Quoi de neuf ? Eh bien deux enfants en plus et un nouvel album.
Tu as sorti le 30/10 dernier un nouvel album 10 ans après – c’est finalement le deuxième pourquoi si longtemps entre ces deux projets ?
Ah les affres de l’indépendance et de l’autoproduction …
Oui en effet, ce n’est que le deuxième. Même s’il y a matière à en faire bien deux de plus. En fait ces dix années m’ont permis de défendre longtemps mon premier album, de rencontrer pas mal de gens formidables ; musiciens et non-musiciens. Et surtout de trouver et définir une nouvelle orientation artistique.
Cet album s’intitule et demain (?) pourquoi ?
À la base l’album devait logiquement s’intituler “Demain” comme le single.
Parce que ce mot a une symbolique si forte. Au sens propre comme au figuré. Et vu la merde qu’on fait aujourd’hui, demain me paraît primordial, bien incertain et préoccupant. Et comme on ne semble pas tirer les enseignements des erreurs d’hier, je mets le (?) pour que chacun puisse l’interpréter comme il l’entend. Interrogatif ou affirmatif. Pessimiste ou optimiste.
Ce projet comporte 15 titres avec une introduction intéressante qui est une mini interview mais aussi une outro sur le même principe avec 2 interludes et donc finalement 11 morceaux. 11 morceaux tous joués avec des musiciens et leurs instruments : une formation serrée qui a l’habitude de travailler ensemble : qui apporte au projet de l’homogénéité, une grosse qualité et de cohérence du début à la fin !
Personnellement j’aime voir un album de musique comme un livre. Une histoire avec un commencement, des chapitres et une fin. J’ai toujours aimé les LP avec des Interludes. Je trouve que ça donne du relief, de la respiration à l’ensemble. Et vu mon intarissable débit, ça fait du bien ces petites pauses. (Lol)
Et oui formation serrée : basse-batterie-guitare-clavier assurés par Junior Assolo, Hugo Sarton, Joon Switon et Clyde Rabatel-Zapata. Il y a aussi Coviel Gazeilles en guest à la trompette pour le titre “Laissez-moi ! “. Et bien sûr mon acolyte Dj Ghost-bo assure les scratchs.
Peux-tu nous parler de ta rencontre avec eux et comment vous avez réussi à vous entendre et à collaborer ?
Eh bien c’est justement mon ami Ghost-bo qui m’a présenté le guitariste Joon Switon. Ce dernier, après avoir écouté “Paroles d’homme” m’a proposé de composer les titres de ce projet. Il a donc fait appel à des musiciens avec lesquels il a l’habitude de travailler et dont la touche collait avec mon univers et la couleur Hip-Hop Soul-Jazz qu’il voulait apporter. On a échangé sur nos backgrounds, nos aspirations respectives et trouvé cette direction artistique.
Coviel, sur “Laissez-moi” lui, est arrivé après. Je voulais absolument des cuivres sur le projet. Alors j’ai posté une annonce sur les réseaux et voilà !
Quelles ont été tes influences et tes choix pour donner une direction musicale et une teinte à ce projet avec un orchestre et des instruments ?
En fait après avoir adapté et joué “Paroles d’homme” en live avec les musiciens du Band2fous pendant 3 ans, il était clair pour moi que mon prochain projet se ferait avec des instruments organiques. Le mot LIVE/VIVANT prends là tout son sens.
Et bien sûr j’ai regardé du côté de ceux qui sont rompus à l’exercice. The Roots, Slum village, Common… Et du côté français : Kohndo ou Oxmo par exemple. Et puis je me suis replongé dans le rap français depuis les années 90 à 2010. J’ai réécouté du Lino, du Chien de paille, du Kenny Arkana ou encore Camélia Pand’Or. Je ne pense pas qu’ils m’aient influencé. Je dirais plutôt … inspiré peut-être.
Vers quoi voulais tu aller : un album ouvert et riche mais quoi d’autres ?
C’est déjà pas mal non ?? (Lol)
En fait les compos de Clyde et Joon donnent déjà une direction musicale très marquée. Hip-Hop Soul-Jazz, old school mais avec une touche de modernité. C’est un voyage dans la Dolorean de RVLF. Mon objectif quand je pars sur un projet de ce type. C’est la quête de l’intemporalité. Je veux qu’un auditeur lamba puisse le découvrir dans 10-15-20 ans et prendre autant de plaisir que celui qui l’a cueilli à sa sortie. J’ai eu cette démarche avec Fonkytaff sur “Paroles d’homme“. Et même si les sons ont forcément vieillis, les gens qui en font une toute première écoute aujourd’hui, prennent tout de même un réel plaisir. Amateurs de rap ou non. Donc si je parviens à durer et fédérer j’aurais atteint mon but.
Rentrons ensemble dans quelques morceaux choisis du projet.
Yes – avec plaisir.
Le premier single qui est sorti “demain” est un morceau positif qui parle de l’éducation de nos enfants de leur préparation à vivre dans le monde de demain avec le rapport aux autres à la nature, mais encore ?
C’est un morceau multi-facette, je dirais. Tu en soulignes une. Moi je le vois, entre autres, comme critique et bien pessimiste. J’ai utilisé la forme interrogative parce que je ne voulais pas faire le moralisateur.
Et aussi parce que j’ai moi-même ma part de responsabilité concernant l’état du monde qu’on va laisser à nos enfants. Je ne peux même pas dire que c’est un morceau qui appelle à une prise de conscience. Parce qu’on est tous bien conscient qu’on fait de la merde au quotidien. Certains en ont pris conscience à des échelles variables, et heureusement. Mais tant qu’on n’agira pas collectivement à l’échelle mondial, ça va être chaud !!!
Femmes : ce morceau est plus dense et est aussi universel comme le précédent – pourquoi avoir voulu écrire un morceau dédié aux femmes avec un champ lexical et une portée large.
Je crois que ce titre est mon préféré. Pour mille raisons. L’une d’entre elles est Indy Eka qui m’accompagne superbement dessus. Il y a Lady Shaï aussi qui pose sa voix jazzy également.
On pourrait penser que je l’ai écrit pour être dans l’air du temps, mais c’est un texte qui a plus d’une dizaine d’années maintenant. D’où certaines références. Je ne suis pas le premier à faire cet hommage et ne serait certainement pas le dernier. Aussi ai-je voulu l’aborder avec une certaine hauteur. Juste dire mon incompréhension de ceux qui font encore la différence au 21ème siècle, entre deux êtres humains, simplement et si évidemment complémentaires. Voilà pour essayer de faire court.
Parle-nous de ta connexion avec Indy Eka qui vient appuyer ton message ?
Ah là là ! Il y a des fois des choses qui ne s’expliquent pas. Indy m’a été présentée par Joon. Et ça été pour moi une évidence que c’est elle qui devait insuffler la vie dans ce morceau. Avant même de savoir qu’elle était impliquée dans la cause. C’est une artiste solaire ! Le jour de l’enregistrement est un de ceux que je n’oublierai pas. Et celui du tournage du clip non plus … J’ai hâte de partager la scène avec elle.
C’est un morceau aussi dans lequel tu laisses du temps à la musique, du temps aux instruments est-ce voulu ?
Aaah si tu savais ! Tu as dû remarquer que je suis assez bavard …
C’est effectivement un morceau très jazzy qui dure plus de 7 minutes (de pur bonheur) avec 5 couplets et un refrain assez long. Il y a beaucoup d’informations. Il fallait absolument qu’il respire. Le rendre digeste pour l’auditeur. On a donc gardé l’improvisation piano de Clyde, dans la pure tradition jazz, pour clore le morceau et permettre à chacun de redescendre tranquillement et reprendre ses esprits.
Rêves : après le clin d’œil à Biggie tu abordes tes rêves qui te construisent mais aussi parfois ceux qui peuvent irriter ou ce qui provoquent de l’amertume mais comme le dit ton invité “don’t Dream forever” : c’est une belle combinaison avec ce monsieur qui se pose avec toi.
Vous gardez les pieds sur terre que voulez-vous faire passer dans ce morceau ? Qui est ce Mc américain qui vient faire front avec toi ?
J’ai rencontré Zi (Fua Zi) lors du Festival De Passage à Fontenay Sous-Bois. J’ai bien accroché humainement et artistiquement. C’est un vrai MC très talentueux à la triple culture Franco, Tunisienne et Américaine. Il avait déjà répondu présent sur le mois de #06-Juin de ma série “Les 12 Coups de Moneh”, et je voulais qu’il soit présent sur ce projet. Il m’a surpris sur la façon dont il a posé son couplet. Je ne m’y attendais pas et j’ai kiffé. Et puis le passe-passe était évident.
Oui c’est mon DJ (Ghost-bo) qui a eu l’idée de sampler la phrase mythique du grand B.I.G.
Là aussi nous avons voulu aborder le thème (archi traité) du rêve sous un autre angle. Celui plus courant où les rêves ne se réalisent pas. Où ils sont des chimères après lesquels on court sans jamais les attraper. Et parfois lorsque l’on se réveille le temps a passé. Et il est tard.
On a voulu dire que bien sûr il est essentiel de rêver pour construire des palais, mais qu’il l’est tout autant de garder une part de lucidité, pour bâtir une maison.
Petite fille : la première chose qui m’a surpris c’est la boucle lancinante en fond et qui fait miroir selon moi au classique “petit frère” d’IAM as-tu directement pensé à ce clin d’œil ?
IAM est une référence pour beaucoup d’entre nous MCs et lyricistes. Mais pour ce qui des compos, c’est une question qu’il faudrait poser à Clyde et Joon. Honnêtement je ne sais pas comment ils l’ont conçu. Je sais juste que c’est le texte qui devait l’habiller.
Pour revenir sur le morceau on commence à 5 ans à Noël avec une petite fille qui grandit et qui apprend et prend une direction, elle devient adolescente se perd cherche son identifiant son d’identité, devient jeune adulte finalement un morceau sur la quête du temps et son chemin mais encore ?
Oui c’est une chronologie assez simple. De l’innocence de la tendre enfance à l’entrée dans le monde des adultes. En passant par les troubles de l’adolescence. Trois grandes étapes dans la vie de chacun et que je synthétise ici pour une petite fille en particulier. La vie est imprévisible et on a tendance à vouloir brûler les étapes. S’échapper du cadre parental. Et il le faut pour faire ses propres expériences. Je dis juste, patience !
J’imagine aussi que tu penses à tes deux filles qui évidemment grandissent et que cela t’a aussi permis de personnaliser de ressentir beaucoup de choses par rapport à l’écriture de ce morceau.
Oui en effet, elles sont au cœur de ce morceau. J’ai deux filles qui ont 10 ans d’écart (décidément) et que l’on retrouve d’ailleurs sur “DEMAIN”. Et qui ont des personnalités diamétralement opposées. Le monde a changé et l’actuel bouge très vite. Je dois donc me remettre en question et adapter mon discours, sur la forme en tout cas, en fonction de chacune et de son environnement. Leur transmettre des valeurs, des bases … est selon moi primordial. Elles doivent apprendre à tempérer. Ce qui n’est pas chose simple aujourd’hui mais il me semble que c’est important. N’oublions pas que les petites filles d’aujourd’hui seront les femmes de demain. Et que quoique je leur inculque, en définitive elles feront elles même leur chemin.
LÉMO : mais mec pourquoi cette écriture (rires) ? On sait que tu y parle des mots et des maux – de s’exprimer des échanges oraux mais aussi des écrits, des mots du dictionnaire de philosophes de penseurs d’ici et d’ailleurs … quelle est l’importance des mots pour toi ? Qu’est ce qui t’a donné envie d’écrire avant de rapper tes mots ?
(Mdr) On l’a écrit phonétiquement car c’est dans l’air du temps. (Lol) Non c’est qu’à mon sens les deux ont une importance quasi équivalente dans notre existence. Et donc en lisant le titre on s’interroge, mais en l’écoutant, on comprend. Je pense que les mots sont l’élément social, moral et intellectuel le plus puissant de notre civilisation. Sans lui, pas de bombe nucléaire, pas d’expression détaillée des choses, des sentiments, pas de communication complexe entre les Hommes. C’est une arme et en même temps une bénédiction. Et en parallèle de ça, il y a ce qui nous touche au plus profond de nous : Les maux. Dans tous les sens du terme. Les premiers peuvent parfois engendrer ou guérir les seconds.
J’ai passé un bac littéraire, lu un peu et fait quelques études en lettres. Mais j’ai commencé à rapper avant tout ça. Parce que j’aime la Langue, les mots, leurs richesses et leurs pouvoirs.
Laissez-moi : cette fois-ci un morceau sur ton parcours en toute liberté en totale liberté sur ton envie de faire ta hip-hop musique parce que tu aimes faire ça. C’est finalement un cri d’amour à cette musique qui est en toi dans tes gènes et au fond de toi.
C’est un morceau de près de 7 minutes qu’on pourrait finalement découper en deux temps avec presque deux morceaux en un c’est un morceau encore une fois hors format avec un clin d’œil à beaucoup de gens voir tous les gens qui ont pu t’aider et qui ont plus de supporter dans ce monde de la musique. On te laisse nous résumer ce morceau laissez-moi en 6 ou 7 mots maximum.
Ah vu la longueur de la question je comprends le cadre des 6 ou 7 mots que tu me laisses Mdr. Ok: Tanpis pour ceux qui ne me comprenne pas.
8 mots. Je n’ai pas mieux.
HIP HOPE : un morceau qui se veut plus hip-hop c’était facile (rires) mais d’abord qui est ce Mc Mic EL qui se balade sur l’instru ?
Vous avez créé un morceau engagé sur lequel vous vous répondez avec aisance – un vrai coup de cœur pour moi ce morceau : mais peux-tu nous en dire plus sur ce morceau et sur ce jeu de mots avec hip-hope sachant que hope étant l’espoir ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est l’instru qui m’a donné le plus de mal. Il m’a clairement fait sortir de ma zone de confort. Et puis j’ai réussi à l’appréhender grâce aux conseils d’un ami (Sodad ex-Symbiose).
La connexion avec Mic El s’est faite également par le biais de Joon. Ça a été une collaboration à distance, mais très riche. Le morceau est réellement à l’image de la relation que nous avons tissée. On échange encore régulièrement sur nos actus personnelles et celles de nos deux pays.
Mais à la base Mic El est un producteur et MC de New-York, prof d’histoire en parallèle et féru de culture française. Ça a été un plaisir de faire ce morceau-skype.
Maître de cérémonie : cette fois c’est un clin d’œil à ta formation d’origine celle des années 90 à l’époque où tu as commencé avec tes complices avec ton bac (+) en rap et que tu as pu devenir MC aussi grâce aux autres. C’est finalement le morceau selon moi le plus hip-hop de l’album où les instruments remplacent habilement les beats issus des machines ou la rime est forte ou les placements sont très intéressants “à l’ancienne” et avec un retour sur une certaine époque où cela battait la mesure sans penser à la Moneh (lire Money :))
Oui, c’est un morceau qui parle de nos débuts et qui s’adresse à nos jeunes MCs. Et mes débuts à moi c’est le Cénacle. Mon premier collectif dont faisait partie Daskill, Mahoni (Düne – ex-Symbiose) et Le Komplice A.D.S ( La Combine-L’Or Noir) 3 sont encore actifs aujourd’hui. Comme je le dis dans l’intro de l’album c’est avec eux que mon rap est devenu sérieux. Et comme tu le dis le break-beat joué par Hugo tout au long du morceau est une pure référence au rap des 90’s. Voire même à la soul des 70’s puisqu’il est issu d’un titre de James Brown. On peut dire que c’est le seul sample de tout l’album. Il en fallait au moins un.
C’est en somme un morceau back in da days avec des codes et des rappels. Une époque où effectivement la passion et la découverte primait largement sur le mercantile. Mais c’est normal, c’était le début.
Ligeh, cet album est très musical et on se doute que tu rêves de le faire vivre sur scène : peux-tu présenter tes musiciens avant de pouvoir les faire monter sur scène en live ?
En effet. À l’époque “Parole d’homme”, bien que produit à 100% en MAO était déjà très musical. La volonté de Fonkytaff était déjà de casser les codes et d’apporter une certaine richesse au-delà du sample et de la boucle. Là, même si le concept de la boucle propre au rap est clairement repris, l’idée première et directrice de CEt Demain(?)” est le live ! C’est dans cet optique Joon (guitares) et Clyde (claviers) ont composé tous les sons. C’est par le biais du live que je les ai rencontrés et que le projet est né.
Pensé, conçu et joué par des instrumentistes professionnels. Notamment Hugo Sarton à la batterie., Junior Assolo à la basse, Dj Ghost-bo aux scratchs. Et dès que le Covid-19 nous le permettra, on le partagera bien évidemment sur scène.
Bravo vraiment à eux aussi car la musique sonne et vous formez ensemble une très belle formation. Bravo aussi au mix et au mastering qui fait aussi que le tout frappe fort et bien !
Merci. Je leur dirai.
Oui la post-prod était un point majeur du projet. Fort de l’expérience du premier album, je savais que c’était une étape des plus importantes. C’est un peu par hasard que l’on m’a adressé vers l’ingé-son Amar Azem de Studio Voice and Beats (merci DJ Kefran – La Meute). C’est lui qui a pris en charge le mix et le mastering. Et au regard de ton appréciation, il a fait le taf !!
On voulait que ça sonne. Et ça sonne ! Mais en amont de ça, il y a eu un travail d’édition énorme réalisé par l’orfèvre DJ MadaWan. Et tout l’habillage a été assuré par Fonkytaff.
Qu’attends-tu de ce projet ?
Tout et rien ! Tout parce qu’il est probable que ce soit mon dernier projet. En tout cas dans cette configuration. Donc j’aimerais qu’il ait une longue vie et qu’il m’apporte une reconnaissance.
Et rien, ou plutôt peu, parce que je connais les réalités du marché de la musique rap en France actuellement…
En tout cas ma plus grande attente est sans aucun doute de prendre mon pied sur scène avec le public et mes musiciens.
As-tu un morceau préféré dans ce projet ? Si oui pourquoi ?
C’est dur comme question !! J’ai dit dans une autre interview que j’étais mon plus grand fan et que j’aimais tous mes sons. Et ceux de “Et Demain(?)” ne dérogent pas à la règle. Mais s’il y en a un que je devais choisir, ce serait “FEMMES”. Outre la musique, le thèmes, l’angle d’attaque, la portée, les interprètes … ce serait trop long à expliquer ! Lol
Quelle est la suite ? D’autres clips ?
À la base je m’étais donné un an pour défendre ce dernier projet. Mais les événements sanitaires m’obligent à revoir mon agenda, pour ce qui est des scènes. Donc en attendant on va effectivement envoyer du clip. En l’occurrence “FEMMES” réalisé par Marianne BP et Guillaume SAIX, et “MAÎTRE DE CÉRÉMONIE” mis en images par Najaas (Indünestrie). Du lourd !!!
Tu aimes les mots – et écrire – j’espère que nos lecteurs s’en sont rendus compte – aussi j’aimerai te demander quels sont tes derniers livres de chevets.
Ah là là ! À cause du smartphone et cette vie de fou je ne lis malheureusement plus beaucoup. Mais mon dernier bouquin pendant le confinement #1 est “Le dernier survivant de la caravane” de mon défunt oncle Étienne GOYEMIDÉ (Hatier) et qui traite de l’esclavage pré-occidental en Centrafrique. Je m’apprête à plonger dans “La convergence des consciences” de Pierre Rabhi. Pour moi, un personnage majeur de notre temps.
De la même manière quels sont les 4 derniers albums ou artistes que tu écoutes ou as écouté ?
Tu sais moi je suis grand public. Au grand désespoir de mon DJ (Mdr). Alors côté world j’ai écouté l’intégral de Dilon sur YouTube après avoir accroché sur le morceau “Thirteen, thirty five”. Et ensuite je me suis envoyé celui de Jean-Jacques Goldman. Ça a ravivé de bons souvenirs d’enfance. Et le regret de ne jamais l’avoir vu en live.
Et côté rap, j’écoute l’excellent album de Pone “Vision” de la FF, que j’aime beaucoup. Et le remix de Nastradamus de Korleon (PH Clan) en édition très limitée.
On se revoit quand ? Cette fois on évite d’attendre 10 ans !
Mdr ! Bah écoute, quand tu veux. Vraiment ! Alors, sûr à mon prochain live si tu es dispo. Et sinon dès la fin du confinement si tu es chaud. On va prendre un café avec plaisir.
Peace
Love and unity
Plus d’informations : Facebook / Commande de l’album / lien d’écoute
Bel interview où LG se confie et nous livre un peu de lui !!! Des bons sons et des textes réfléchis qui ont du sens. Ah, ça fait du bien !
On voyage dans le temps avec cet album, tantôt en 95′ et hop un saut en 2020 et bim, on sort des notes de 2000. Vraiment un kiffe.
Et ce clin d’œil à Notorious BIG, là je dis BRAVO. Tellement de souvenirs.
Vraiment un bel album, MERCI